IL EST TEMPS DE FAIRE LA PAIX AVEC NOTRE CONSOMMATION DE PRODUITS ANIMAUX!
Avant même de débuter cet article, nous vous invitons à le lire objectivement jusqu’à la fin et ce, malgré sa longueur. Bien que le sujet soit délicat, nous en parlons en connaissance de cause. En fait, nous avons personnellement tenté le végétarisme dans le passé et nous assistons régulièrement aux répercussions négatives du végétarisme avec notre clientèle. Un des plus gros problèmes tient du fait que les études sont biaisées par de nombreux facteurs. Également, une personne aux prises avec une digestion lente peut ressentir initialement des bienfaits avec ce type de régime. Par contre, à long terme, les dangers sont réels et méritent votre attention pour une santé optimale.
Il y a de nombreux facteurs qui peuvent pousser un individu à consommer ou non des animaux comme source de nourriture. Parmi ceux-ci, on peut inclure les méthodes modernes, la souffrance qui est occasionnée à un autre être vivant, les considérations pour notre environnement et aussi pour des raisons spirituelles. Nous respectons toutes ces considérations et elles méritent d’être abordées, mais ce n’est pas cet article qui s’y penchera. Nous sommes plutôt préoccupés par les conséquences liées à l’exclusion d’aliments hautement bénéfiques pour les humains. Voici les points qui seront couverts :
– Supériorité nutritionnelle des produits animaliers
– Les anti-nutriments des végétaux
– Comparer la teneur en protéines
– Les réels dangers des carences
– Le mythe de l’acidité et inflammation
SUPÉRIORITÉ NUTRITIONNELLE
Contrairement à ce que nous pourrions penser, le règne animal est plus riche en nutriments absorbables que les végétaux. Les nombreuses recherches nous ont confirmé que les produits animaliers contiennent une densité nutritionnelle supérieure, ainsi que des nutriments exclusifs. Les viandes les poissons, les crustacés, leurs œufs, leurs organes et leurs os sont tous des sources exceptionnelles de nutriments essentiels à notre développement. La seule question qui persiste est celle qui entoure la qualité de la viande. Les études nous informent que les animaux élevés selon les règles de l’agriculture biologique (sans intrant chimique, hormone, stéroïde), nourris à l’herbe le plus possible ou sauvages sont plus qu’adéquats pour supporter la santé humaine 1 2 3 4 5.
La densité nutritionnelle, c’est la concentration des nutriments dans une certaine quantité de nourriture
Du point de vue de l’évolution humaine, il est très difficile de concevoir que nous cherchions à nous limiter à des diètes végétales si pauvres en nutriments essentiels, ces derniers étant nécessaires aux fonctionnements physiologiques. Évidemment, nous recommandons de compléter ce choix alimentaire par une abondance de légumes et de fruits pour équilibrer l’équilibre acido-basique. Ceux-ci ne devraient jamais être limités, car ils apportent aussi de nombreux bienfaits au corps, dont les antioxydants.
EST-CE QUE LES DIÈTES PAUVRES EN PRODUITS ANIMALIERS CAUSENT DES CARENCES?
La réponse est un GROS oui.
Avant même d’aborder les carences les plus fréquentes, nous voulons faire une brève mention des facteurs anti-nutritionnels. Tous les végétaux contiennent ces facteurs qui sont autrement appelés anti-nutriments. Cependant, les grains céréaliers et les légumineuses en contiennent davantage. Certains de ces facteurs limitent ou empêchent l’absorption de certains nutriments clés chez l’humain, particulièrement le zinc et le fer. Ils expliqueraient, entre autres, la problématique du manque en nutriments.
Source : Conférence de Loren Cordain, Ph.D, 2014 à San Francisco, lors du congrès sur la nutrition de L’IFM– Institut de médecine fonctionnelle
LA TENEUR EN PROTÉINES
Une notion qui en induit plus d’un en erreur tient du fait qu’on peut remplacer les protéines animales par celles des légumineuses ou des pseudo-céréales. L’image suivante nous permet de visualiser la teneur de protéines qui est trois fois plus grande dans la volaille, la viande bovine, lorsque comparée aux légumineuses. La plupart des poissons en contiennent deux fois plus.
Source : Coaching Alimentaire Niveau 1 : LaNaturopatheModerne.com
De plus, les protéines des légumineuses ne sont pas complètes : leurs profils nutritifs manquent d’acides aminés. Ceci nous oblige de les combiner avec des céréales ou des oléagineux. Un autre aspect problématique provient de la grande source de glucides des légumineuses et des céréales. Lorsqu’on en consomme en quantité significative dans le but de réduire la viande, on se retrouve avec un ratio beaucoup trop grand entre les glucides et les protéines. Cette augmentation glucidique n’est ni bonne pour la gestion du poids, ni pour la prévention de maladie telle que le diabète. Le quinoa est probablement l’une des seules exceptions à la règle du profil incomplet en acides aminés. On ne peut toutefois pas la comparer aux protéines animales à cause de sa haute teneur en glucides :
Source : Coaching Alimentaire Niveau 1 : LaNaturopatheModerne.com
LA VITAMINE B12
Cette vitamine du groupe B est essentielle à la vie. Or, la B12 biodisponible est trouvée exclusivement dans les aliments du règne animal, comme le foie, la viande, le poisson, les crustacés, le lait et les œufs 6. Les sources originales de la B12 dans la nature viennent des bactéries. Elles sont les seules à pouvoir produire cette vitamine. Chez les humains comme les animaux, ces bactéries la produisent dans le colon. Toutefois, très peu si ce n’est aucune ne sera absorbée dans les cellules du côlon. C’est pourquoi il nous faut aller chercher la vitamine B12 en consommant des produits du règne animal.
Il est intéressant de considérer que bien que la concentration en B12 soit présente dans les oeufs, ceux-ci contiennent aussi des substances inhibant en partie son absorption 7. Pour les végétariens, il ne resterait que le lait comme source significative de B12. Un bémol doit être mentionné, c’est l’enjeu du procédé de la pasteurisation. En fait, bien que l’on sache que près de 10% de la B12 est détruite par ce procédé, il déformerait la structure de certaines protéines qui aident à son absorption 8.
Dans les études les plus récentes qui utilisent les techniques plus sensibles pour tester les niveaux de B12, on a détecté que 68% des végétariens et 83% des végétaliens en sont déficients, tandis que seulement 5% des omnivores l’étaient 9.
Les carences en B12 sont très graves. Elles peuvent, entre autres causer:
-Fatigue
-Léthargie
-Faiblesses
-Perte de mémoire
-Troubles neurologiques et psychiatriques (notamment en lien avec la sclérose en plaques)
-Anémie
Des carences prononcées peuvent engendrer davantage de séquelles irréversibles, surtout neurologiques (perte de motricité dans les membres inférieurs) 10.
LES VITAMINES LIPOSOLUBLES A, D3 ET K2
Un autre problème des diètes végétariennes ou végétaliennes réside dans l’absence quasi totale des vitamines liposolubles A (rétinol), D3 et K2.
La vitamine A (rétinol) remplit des fonctions clés dans le corps telles qu’assurer une bonne réponse immunitaire, agir sur la fertilité, maintenir la vision et la santé de peau. La source végétale, le bêta-carotène, est une grande source de confusion. En fait, elle est seulement une provitamine. Elle doit être convertie en rétinol, la forme animale, pour être biologiquement active. Cette transformation se passe dans le foie en présence de zinc. Selon le Dr Jean Paul Curtay, 83% des adultes seraient en manque de zinc. De plus, il est très connu que le foie est un organe parfois épuisé et dysfonctionnel.
La vitamine D3 est fabriquée par certains organes d’animaux sous l’exposition du soleil. Elle régule le métabolisme du calcium, aide à maintenir et balancer la réponse immunitaire, elle réduit la réponse inflammatoire et possiblement plus. La D2, de source végétale, n’est presque pas convertie en forme active par le corps humain. La vitamine D affecte plus de 1000 gènes chez l’humain 11.
La vitamine K2 est le transporteur du calcium dans la matrice osseuse. Vous pouvez consommer des quantités suffisantes de calcium dans votre alimentation, mais si la K2 n’est pas au rendez-vous, le calcium n’entrera pas. Les plantes nous donnent de la K1, mais pas de K2. La K2 provient d’animaux consommant de l’herbe qui a fermenté dans leur estomac. La seule exception est le natto, un produit fermenté du soya, qui lui fournit la K2, mais cet aliment a un goût très particulier et il est difficile de le consommer. Cette vitamine essentielle est accessible dans les acides gras d’animaux nourris à l’herbe.
Contrairement à certaines croyances, les végétaux ne nous donnent pas ces trois vitamines. Au final, on se doit d’aller les chercher dans le règne animal – sinon, en supplément.
Fer et zinc
Les végétariens peuvent consommer suffisamment de fer. Le problème tient de la biodisponibilité de ce dernier. Des études nous expliquent que les formes de fer provenant des végétaux sont souvent inhibées par des substances couramment consommées : le café, le thé, les produits laitiers, certaines fibres alimentaires et les suppléments de calcium. Ceci explique en partie pourquoi les végétariens et végétaliens ont des niveaux de stockage du fer significativement plus bas que les omnivores. L’absorption du fer non hémique (végétal) serait réduite jusqu’à 70% 12 13. De plus, le corps a besoin de B12 pour former des globules rouges sanguins avec le fer.
Un autre cas où la biodisponibilité est importante : le zinc. Dans les cas où la digestion est lente, le zinc sera un minéral très difficile à absorber. Sur les sujets de la digestion et de l’absorption, vous pouvez lire l’article de Marie-Soleil : « Comprendre l’Acide Chlorydrique » . La plupart des sources végétales de zinc contiennent des phytates, qui inhibent l’absorption de ce minéral. Les diètes végétariennes entraîneraient une réduction de 35% de l’absorption du zinc par rapport aux diètes comprenant de la viande14.
LES GRAS ANIMALIERS SONT BONS POUR LA SANTÉ!
Les gras animaliers provenant d’animaux qui se nourrissent à même les pâturages ou qui consomment des grains en quantité limitée présentent des profils d’acides gras optimaux15.
Les animaux nourris avec leurs diètes d’origines (à l’herbe) ou qui vivent dans la nature présentent dans leurs graisses du cholestérol, différents acides gras saturés, des mono-insaturés et des polyinsaturés oméga-3 (anti-inflammatoire). Tous sont bénéfiques.
Le cholestérol a été associé à beaucoup de peurs. Mais saviez-vous que les sources alimentaires de cholestérol sont responsables de 20% de votre taux de cholestérol et 80% viennent de votre foie? De plus, 70% de nous ne sont pas affectés par le cholestérol alimentaire ; notre corps sait comment l’utiliser et le disposer. Selon Uffe Ravnskov, un leader en recherche et expert sur le cholestérol, affirme que la diminution de l’apport alimentaire de cholestérol affecte seulement 1 % de notre niveau de cholestérol sanguin 16.
Pour ce qui est des gras saturés, c’est maintenant connu qu’ils ne causent pas les attaques cardiaques. Ils ont été injustement blâmés. Je vous conseille de ne pas limiter votre apport dans l’alimentation. De nombreuses publications légitimes sont parues pour démentir les mythes entourant les gras saturés. Vous pouvez maintenant voir des parutions dans des périodiques prestigieux comme le London Time 17. Plus récemment, même un cardiologue québécois s’est prononcé sur le sujet dans La Presse 18 !
Comme dirait l’entraîneur bien connu Charles Poliquin : «Il n’y a rien de mal au végétarisme d’abord que tu y ajoutes de la viande !»
L’ACIDITÉ, VOS REINS, VOS OS ET LA CONSOMMATION DE PROTÉINES
Notre argumentaire vise à mettre la lumière sur les arguments scientifiques en faveur de la consommation des produits animaliers… à la condition qu’ils aient été nourris de façon adéquate. Nous pensons sincèrement qu’il est essentiel de consommer de produits animaliers variés. D’ailleurs nous conseillons à tous de consommer un animal de «la tête aux pieds» : du filet en passant par le foie, jusqu’au bouillon d’os et de cartilage. Agir ainsi balance le profil d’acides aminés et nous assure l’obtention de ratios optimaux de nutriments tout en évitant les potentiels excès de certains. Marie-Soleil a cet article à vous suggérer sur la gélatine.
Évidemment, nous recommandons de compléter ce choix alimentaire par une abondance de légumes afin de balancer les minéraux et l’acidité dans le corps, l’assiette moyenne carnée devrait contenir 2 tasses de végétaux par portion de viande (voir assiette ci-dessous). Ceux-ci ne devraient jamais être limités, car ils apportent aussi des nombreux bienfaits au corps.
Beaucoup sont persuadés qu’un régime alimentaire riche en protéines va nuire aux reins et être la cause d’acidité dans le corps, qui pourrait être liée à la formation d’ostéoporose. Bien qu’il soit vrai qu’une consommation importante de protéines est susceptible de faire excréter davantage de calcium de l’organisme à court terme, une carence en protéines est bien plus grave en réalité. En effet, l’explication du problème des carences en protéines est expliquée par la nécessité de la trame de collagène en acides aminés (protéines). Cette trame maintient le calcium dans les os. Les études à long terme montrent que l’apport en protéines est associé à une bonne santé des os et à une réduction de l’incidence des fractures, et non l’inverse 19 20 21.
En ce qui a trait au sujet des reins, les études sont unanimes : il n’y a aucun lien direct entre les maladies affectant les reins et la consommation de protéines chez les individus n’ayant pas de prédispositions pour ces maladies au préalable 22 23 24. En revanche, il a été prouvé que le diabète est très dommageable pour les reins. Ce désordre métabolique est caractérisé par une résistance à l’insuline, induite par une trop forte consommation de glucides alimentaires. Afin de s’en prévenir, il est conseillé d’ingérer suffisamment de protéines et de ne pas consommer de glucides en excès 25 26 27 28. À moins que vous ne souffriez d’une condition médicale spécifique, il n’y a aucune raison de vouloir faire descendre la part des protéines présentes dans votre alimentation plus bas que 20 à 25 %. Pour plus de détails sur les mythes de l’acidité lire cet article.
LA VIANDE EST-ELLE INFLAMMATOIRE?
Voulez-vous connaître un autre mythe? L’inflammation liée à la consommation de la viande est majoritairement liée au ratio excessif des acides gras oméga-6 (pro-inflammatoire) dans la viande nourrie aux grains. Vous pouvez lire cet article sur la version optimale de la viande pour mieux comprendre cet aspect. (http://www.biennourri.com/version-omega-3-du-boeuf-viande-qualite-avantages-caches/)
Et les protéines dans la viande? Les protéines végétales créent les mêmes déchets métaboliques (purines) que les protéines animales. On doit simplement s’assurer de balancer cette acidité par le reste de notre régime alimentaire et notre mode de vie. Il est important de considérer qu’une majeure partie des réactions inflammatoires dans notre corps proviennent de notre consommation de céréales. Ce sujet ne fait pas partie de cet article, mais il mérite votre attention. Nous suggérons la lecture de l’article sur les céréales pour mieux comprendre : «Devrions-nous reconsidérer les céréales dans notre alimentation?» qui sera publié sous peu…
En terminant, nous espérons que cet article vous a été bénéfique et vous aidera à mieux orienter votre diète, quelle qu’elle soit. Si vous êtes végétarien ou végétalien par convictions morales, nous vous conseillons fortement un suivi médical pour votre B12. Aussi, de voir un naturopathe agréé d’expérience pour vous guider dans un protocole en supplémentation pour éviter les possibles carences : oméga-3, choline, L-carnitine, vitamines liposolubles et minéraux.
Si vous n’avez pas de temps de cuisiner, êtes souvent pris au restaurant et vous voudriez des plats santé fait avec de la viande de qualité supérieure bio ou écologique, visitez notre traiteur approuvé par LaNaturopatheModerne !
Soyons reconnaissants pour les animaux qui nous procurent de la nourriture de qualité. Namaste à l’ouverture l’esprit et bonne santé à tous !
Article coécrit par Marie-Soleil Noreau, ND.A (www.lanaturopathemoderne.com)
et Laurent Gaudet-Thiboutot (www.biennourri.com)
Pour de l’information additionnelle sur les mythes alimentaires, inscrivez-vous au blogue de Marie-Soleil et/ou visitez la page du livre Steak VS Brocoli pour un extrait gratuit !
SOURCES
- 1 http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20219103
- 2 http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18491911
- 3 http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20219103
- http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12019607
- http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16500874
- 6 http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/10552882
- 7 Doscherholmen A and others. Proc Soc Exp Biol Med 1975 Sep;149(4):987-90;
- 8 www.slowfood.com/img_sito/riviste/slow/EN/22/crudo.html
- 9 http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12816782
- 10 http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/10966896
- 11 http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18200565
- 12 http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/7956998
- 13 http://ajcn.nutrition.org/content/78/3/633S.long
- 14 http://ajcn.nutrition.org/content/78/3/633S.long
- 15 http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19502506
- 16 http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15101249
- 17 http://time.com/2863227/ending-the-war-on-fat/
- 18 http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/science/201409/21/01-4802143-a-t-on-condamne-le-gras-sature-trop-vite.php
- 19 http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21102327
- 20 http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1359/jbmr.2000.15.12.2504/full
- 21 http://ajcn.nutrition.org/content/69/1/147.short
- 22 http://www.jissn.com/content/1/1/45
- 23 http://www.nutritionandmetabolism.com/content/2/1/25
- 23 http://care.diabetesjournals.org/content/25/3/425.short
- 24 http://hyper.ahajournals.org/content/38/4/821.short
- 25 http://ajcn.nutrition.org/content/78/4/734.short
- 26 http://jama.jamanetwork.com/article.aspx?articleid=201882
- 27 http://jissn.biomedcentral.com/articles/10.1186/1550-2783-1-1-45
- 28 http://nutritionandmetabolism.biomedcentral.com/articles/10.1186/1743-7075-2-25
- http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2824152/
- http://www.westonaprice.org/health-topics/cleansing-myths-and-dangers/
+ livres, auteurs et chercheurs:
- Chris Kresser: My Personal Paléo Code + http://chriskresser.com/why-you-should-think-twice-about-vegetarian-and-vegan-diets/
- Loren Cordain, Ph.D, The PaleoDiet.com
- Conférences du Dr. Greenblatt, psychiatre
- Reed Davis : http://functionaldiagnosticnutrition.com/six-reasons-to-choose-grass-fed-beef-over-factory-farmed-beef/
- The Vegan Trap for Proper Methylation : https://www.bulletproofexec.com/dr-ben-lynch-mthfr-gene-overcoming-disease-the-dangers-of-folic-acid-157/
- Dr. Mark Hyman : http://drhyman.com/blog/2014/11/07/pegan-paleo-vegan/