Comprenez-vous bien la distinction entre les produits laitiers ?
Extrait de mon livre ‘Steak VS Brocoli’ p. 35:
QUALITÉ :
Les laits ne sont pas tous égaux en qualité. : un lait biologique, « grass-fed » (animaux nourris à l’herbe ou élevés à l’extérieur) comparativement à des animaux nourris à la chaîne à base de soya ou de maïs et possiblement aux hormones ne donnera pas la même composition au lait. Plus la vache est bien nourrie, plus le gras/matière grasse du lait, contiendra un certain nombre de substances nutritives et protectrices telles que CLA, la vitamine K2, l’acide butyrique. Voici pourquoi plusieurs études démontrent les bienfaits des produits laitiers « pleins gras » versus la mode des 0-1% et surtout les bonnes propriétés du beurre *
Ce n’est pas le gras qui est problématique dans la plupart des cas, mais plutôt les glucides. Donc, du lait 1% ou 2% ça ne change rien. Pensez-y, 2% de gras c’est vraiment minime, mais 12 g de glucides = 3 c. à thé de sucre !! Le soya peut avoir un impact négatif sur la thyroïde. Il contient également des anti-nutriments (voir section 3 de mon livre) et des phyto-estrogènes. À éviter… Choisissez plutôt un produit sans carraghénine.
SUCRE ET PASTEURISATION :
Étant donné sa teneur en sucre (le lactose est du sucre), et puisque le lait est pasteurisé au Canada (donc beaucoup moins digeste), je ne recommande pas du tout le lait de vache en général. Voir annexe Groupe d’aliments pour voir les substituts intéressants (via mon livre).
Citation pour la réflexion :
‘’Our findings support eating as much butter as possible (ok joke, in moderation but yes do eat it !). Don’t waste your money on low-fat products. We’re sorry that public health authorities have spent 30 years telling you to eat low-fat dairy when most studies are actually more consistent with the idea that dairy fat reduces the risk obesity and chronic disease. ‘’ – Stephan Guyenet (chercheur en obésité, neurobiologiste, et auteur. Bac en biochimie (University of Virginia) and a PhD en neurobiologie (University of Washington).
L‘ÉTAT DE VOTRE BARRIÈRE ET ÉCOSYSTEME INTESTINAL EN EST POUR BEAUCOUP :
Que vous soyez ou non diagnostiqué avec un réel déséquilibre de l’intestin (tel que SIBO ou SCI), même un léger dérèglement de la flore bactérienne ou la paroi de votre intestin peut également vous faire réagir aux produits laitiers. Heureusement, ceci se régularise bien avec des suppléments naturels, surtout les probiotiques de haute qualité (voir section 3 de mon livre pour les détails). Si vous êtes intolérant au gluten, vous pouvez devenir sensible aux produits laitiers (car la protéine du gluten et du lait cause de réactions croisées similaires). Si vous ne savez pas où vous en êtes avec les produits laitiers, la meilleure approche est de les retirer complètement pendant 30 jours, puis les réintroduire graduellement et de voir ce qui se passe (le fromage en 1er, le yogourt en 2e et le lait en 3e ou de préférence ne pas ré-introduire le lait). Cette méthode est encore considérée la meilleure façon de déterminer la sensibilité à un aliment particulier, bien plus que les tests d’intolérances. En conclusion, si vous tolérez bien les produits laitiers, je n’ai pas vu aucune preuve dans la littérature qui m’a convaincu que vous ne devriez pas un manger du tout. Ensuite, il reste la question d’éthique chez les animaux et à cette interrogation je réponds : la modération a bien meilleur goût ; mangez en moins, mais de meilleure qualité, bio lorsque possible et encouragez les petits agriculteurs reconnus pour bien traiter leurs animaux.
Vous aimez ce que vous lisez ? Ceci est un extrait de mon livre : Steak VS Brocoli. Inscrivez-vous au blogue pour en recevoir un autre extrait plus complet. 🙂
Au plaisir,
Marie-Soleil Noreau, ND.A
Texte inspiré en partie par un article de Chris Kresser, Acup. et Médecin en Approche fonctionnelle et des mes nombreuses formations au fils des années.
* (http://wholehealthsource.blogspot.ca/2010/12/dairy-fat-and-diabetes.html)