🌞 Et si on arrêtait de blâmer le soleil?
Avant de parler des nutriments qui aident à mieux tolérer les rayons, rappelons ceci : le soleil n’est pas seulement un danger à fuir. Il joue un rôle central dans notre santé globale.
L’exposition solaire régule nos rythmes circadiens (sommeil/éveil), améliore notre humeur, stimule la production de dopamine (et la mélatonine si on compense avec de la belle noirceur le soir) , et surtout, favorise la synthèse de vitamine D, plus efficacement que les suppléments oraux dans bien des cas (si le corps la fabrique bien) .
Des études ont également démontré que l’exposition contrôlée au soleil pourrait réduire le risque de maladies auto-immunes, en régulant le système immunitaire via plusieurs mécanismes anti-inflammatoires.
Bref, le soleil est une médecine gratuite, que notre biologie attend… à condition que notre corps soit prêt à la recevoir et en modération pour ne pas bruler🔥!
Il est temps de remettre en question l’idée que le soleil est toujours l’ennemi!Au lieu d’accepter passivement des réactions cutanées comme les allergies solaires, ou de se tourner uniquement vers des solutions externes comme les crèmes à la cortisone ou les antihistaminiques, demandons-nous : et si notre alimentation et nos carences nutritionnelles étaient en cause?
Notre mode de vie moderne, appauvri en nutriments essentiels et en antioxydants protecteurs, pourrait bien être à l’origine d’une perte progressive de tolérance au soleil. Voici ce que la science nous révèle.
En 2019, j’ai accompagné une cliente qui a soudainement commencé à avoir de nombreuses pustules cutanées incomfortables à chaque exposition au soleil, du jour au lendemain. Encore une fois, jouons au détective 🕵️ : est-ce vraiment le soleil le problème? Ou bien se passait-il quelque chose dans son corps pour qu’il développe une telle réaction à des rayons essentiels à la vie😲❓
🔎 Son portrait clinique :
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Hypothyroïdie instable malgré une médication régulière (yo-yo thyroïde = terrain auto-immun)
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Deux récidives de colite ulcéreuse = inflammation et terrain auto-immun (la deuxième après avoir recommencé à consommer du gluten!)
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Constipation chronique (donc élimination inefficace des déchets)
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Insomnie fréquente
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Ménopause sans traitement hormonal (ce qui implique une chute d’œstrogènes, liée à la sécheresse cutanée et à l’inflammation systémique)
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Peu de fruits ou légumes racines (elle les évitait par peur de prendre du poids…) = possibles manque de vitamines, antioxydants et minéraux
Alors… et s’il s’agissait d’un excès de stress oxydatif dans le corps, plutôt que d’un réel problème avec le soleil lui-même😲❓
Et si on pouvait l’aider à retrouver une tolérance graduelle au soleil de l’intérieur, au lieu de le proscrire à vie?
Heureusement, avec quelques changements alimentaires ciblés et un supplément d’acide alpha-lipoïque (AAL) (voir plus bas pour les détails), sa peau s’est stabilisée rapidement. Et aujourd’hui (en 2025), elle tolère le soleil modérément, sans brûlure, et peut même bronzer légèrement sans soucis!
👉 Est-ce que c’est uniquement grâce au AAL? Pas nécessairement. C’est probablement l’ensemble des ajustements qui a permis ce retour à l’équilibre. Comme toujours, chaque cas est unique, et il faut travailler sur plusieurs plans à la fois.
🔬 Recherches sur les nutriments qui protègent contre les dommages du soleil
1. Acide alpha-lipoïque (AAL) : (mon produit préféré balancé avec biotine: clique ici)
Un puissant antioxydant soluble dans l’eau et les lipides, qui régénère les autres antioxydants (vitamine C, E, glutathion).
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Étude (2008) : AAL a montré des effets protecteurs contre les dommages photo-induits sur des modèles cellulaires, notamment en inhibant les marqueurs d’inflammation et de vieillissement cutané.
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Cas clinique (observation personnelle, 2019) : Une patiente souffrant de réactions allergiques sévères au soleil (pustules douloureuses) a vu une amélioration significative après supplémentation en AAL.
📌 Note : Bien que les études humaines avec groupe placebo soient rares pour cette condition spécifique, les résultats cliniques et les études in vitro soutiennent son potentiel.
2. Astaxanthine (pigment rouge-orange de l’huile de krill) (mon produit préféré : clique ici)
Un caroténoïde liposoluble parmi les plus puissants antioxydants connus.
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Étude humaine randomisée, Japon (2018)
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Participants : 23 adultes
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Durée : 10 semaines
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Résultats : Augmentation de la tolérance aux UV (dose minimale d’érythème), amélioration de l’hydratation cutanée et réduction de la perte d’eau transépidermique.
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Référence : Nutrients, 2018
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🔎 L’huile de krill contient aussi des phospholipides qui facilitent l’absorption de l’astaxanthine, et d’autres oméga-3 bénéfiques.
3. Vitamine D3 : (mon produit préféré avec K2 pour équilibrer : clique ici)
Essentielle pour réguler les réponses inflammatoires.
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Étude clinique (2017)
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Participants : 20 adultes exposés aux UV
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Intervention : 200 000 UI de vitamine D après exposition
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Résultat : Diminution significative de l’inflammation cutanée (moins de rougeur, moins de cytokines pro-inflammatoires).
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Référence : Journal of Investigative Dermatology, 2017
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🧠 Hypothèse confirmée : Les personnes carencées en vitamine D tolèrent moins bien le soleil, ce qui crée un cercle vicieux.
4. Caroténoïdes (lycopène et bêta-carotène) : (mon produit préféré combinés : clique ici) ( sans rétinol, prendre lycopène via nourriture)
( leur format avec rétinol, ne pas prendre si risque de grossesse) :
Antioxydants liposolubles qui neutralisent les radicaux libres générés par les UV.
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Études humaines :
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Le lycopène, surtout dans les tomates cuites avec huile, protège contre les coups de soleil.
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Le bêta-carotène, consommé régulièrement, augmente la tolérance aux UV après environ 10 semaines.
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Référence : Stahl & Sies (2002), Br J Dermatol
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🍅 Attention : cru = absorption faible. Le lycopène est mieux absorbé sous forme cuite, et toujours avec une matière grasse.
5. 🌿 Tocotriénols vs Tocophérols : quelle forme de vitamine E protège le mieux la peau?
Les tocotriénols se distinguent des tocophérols par leur structure moléculaire, leur capacité antioxydante et leur efficacité biologique. Selon les recherches du Dr Barrie Tan, expert reconnu des tocotriénols, ces derniers sont jusqu’à 50 fois plus efficaces que l’α-tocophérol pour neutraliser les radicaux libres lipidiques, grâce à leur structure plus mobile et leur meilleure intégration dans les membranes cellulaires.
🔬 Études comparatives sur la protection UV
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Étude animale (Japon, 2008)
Des souris sans poils ont été exposées aux UVB après avoir reçu différents régimes : sans vitamine E, avec α-tocophérol seul, avec un mélange riche en tocotriénols (T-mix), et T-mix avec sésamine.
Résultats : Les groupes T-mix ont montré une réduction significative des coups de soleil et de l’incidence tumorale, surpassant le groupe α-tocophérol -
Étude clinique (30 patients photosensibles)
Une application topique de tocotriénols a réduit significativement les réactions cutanées (rougeurs, démangeaisons) après exposition aux UV, comparativement au placebo. -
Revue systématique (2022)
Les tocotriénols protègent la peau contre l’inflammation, les radiations UV et l’accumulation de mélanine, suggérant leur potentiel thérapeutique en dermatologie Mon produit de Vitamine E- Tocotriénols préféré: (choisir 300 mg de préférence à moins que ca soit de la prévention légère) : cliquez ici
✅ Conclusion
Les tocotriénols, notamment les formes δ- et γ- issues de l’annatto ou de l’huile de palme, offrent une protection supérieure contre les dommages cutanés induits par les UV, surpassant l’α-tocophérol en termes d’efficacité antioxydante et anti-inflammatoire. Intégrer des tocotriénols dans votre routine, que ce soit par voie orale ou topique, peut renforcer la résilience de votre peau face au soleil.
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Référence : Oregon State University – Linus Pauling Institute
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💡 La vitamine E topique (nouvelle génération « Tocotrienols » ou en complément orale a démontré un effet protecteur lorsqu’elle est prise en continu.
🧬 Récapitulatif des données cliniques : Notez que l’acide alpha-lipoïque* est grandement étudiée pour autre propriétés
Nutriment | Étude | Participants | Durée | Effet principal |
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Acide alpha-lipoïque* | Études in vitro + cas clinique | – | – | Diminution des réactions cutanées au soleil |
Astaxanthine | Étude randomisée (Japon, 2018) | 23 | 10 semaines | Amélioration de la tolérance aux UV, hydratation de la peau |
Vitamine D | Étude interventionnelle (2017) | 20 | 48 heures | Réduction de l’inflammation post-UV |
Lycopène | Études cliniques (revues 2000–2020) | 10 à 40 | 10 semaines | Réduction des coups de soleil, augmentation de la tolérance |
Vitamine E | Études topiques et animales | – | Variable | Protection contre les dommages oxydatifs causés par les UV |
✅ Conclusion
✔️ Oui, le soleil peut être intense, surtout après un long hiver. Mais au lieu de fuir le soleil ou de se couvrir de produits chimiques, réalisons que notre corps a besoin d’outils internes pour y faire face et s’y habituder progressivement sans bruler!
Un corps bien nourri, riche en antioxydants et vitamines liposolubles, est un corps plus résilient, moins inflammé, et plus tolérant au soleil (et +) .
Il est temps de reconnecter avec la nature, de soigner notre terrain intérieur — avant de condamner le soleil! 🌞
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🌷Bon printemps à tous !
Marie-Soleil Noreau, ND.A, graduée en 2011 & et dans le domaine depuis 2003 !
Sources :
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Stahl, W., & Sies, H. (2002). Carotenoids and protection against solar UV radiation. British Journal of Dermatology, 147(4), 614–621.
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Rizwan, M., Rodriguez-Blanco, I., Harbottle, A., Birch-Machin, M. A., Watson, R. E., & Rhodes, L. E. (2011). Tomato paste rich in lycopene protects against cutaneous photodamage in humans in vivo: A randomized controlled trial. British Journal of Dermatology, 164(1), 154–162.
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Kim, Y. J., Kim, D. H., Lim, H., & Lee, J. W. (2018). Dietary astaxanthin reduces UV-induced skin deterioration in humans. Nutrients, 10(7), 817.
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Dixon, K. M., Sequeira, V. B., Campbell, M. J., Gorman, S., & Hart, P. H. (2012). Vitamin D: Not just for bone health – Evidence for beneficial effects on other body systems. Archives of Biochemistry and Biophysics, 523(1), 58–65.
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Scott, J. F., Das, L. M., Ahsanuddin, S., Qiu, Y., DeJesus, W. T., Gelfand, J. M., & Werth, V. P. (2017). Oral vitamin D rapidly attenuates inflammation from sunburn: A randomized, double-blind, placebo-controlled trial. Journal of Investigative Dermatology, 137(10), 2078–2086.
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Traber, M. G., & Atkinson, J. (2007). Vitamin E, antioxidant and nothing more. Free Radical Biology and Medicine, 43(1), 4–15.
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Campbell, S., & Stone, W. L. (2022). Comparative effectiveness of tocotrienols and tocopherols in oxidative stress and skin health. Frontiers in Pharmacology, 13, Article 1006198.
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Fujiwara, M., Sakurai, H., Sugimoto, M., et al. (2008). Protective effects of tocotrienol-rich fraction (TRF) supplementation against UVB radiation-induced skin damage in hairless mice. In: Palm Tocotrienols for Skin Nutrition, Wageningen Academic Publishers.
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Tan, B. (2021). Why Tocotrienol? The Research Behind Tocotrienols. Source éducative résumant plusieurs études, consulté sur BarrieTan.com.
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Oregon State University – Linus Pauling Institute. Micronutrient Information Center: Vitamin E. Consulté en 2024.
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BDI BioLife Science. Astaxanthin – Biological Cell Protection Against Light-Induced Skin Damage. Publication scientifique interne, BDI.
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Kim, J. H., Kim, J. H., & Lee, M. Y. (2019). Alpha-lipoic acid inhibits UVB-induced oxidative damage and inflammation in human dermal fibroblasts. Food & Function, Royal Society of Chemistry. DOI: 10.1039/C9FO00390H